Eaux pluviales : que dit la loi ?

La reprise des eaux de pluie dans les égouts peut avoir des conséquences néfastes :

  • lors de fortes précipitations, elle favorise le débordement des égouts et provoque des inondations urbaines. Elle peut également nuire à l’environnement aquatique en rejetant des eaux usées directement dans le milieu récepteur, sans traitement.

  • en diluant les eaux usées, elle peut nuire au bon fonctionnement des stations d’épuration

  • le cycle naturel de l’eau est perturbé. En empêchant l’infiltration naturelle dans les sols, elle réduit la recharge des nappes aquifères.

Pour toutes ces raisons, depuis le 1er janvier 2017, le Code de l’Eau wallon impose de gérer les eaux pluviales à la parcelle en respectant la hiérarchie suivante :

  1. Infiltration

  2. Voie artificielle d’écoulement ou cours d’eau, si la solution 1 est impossible ;

  3. Réseau d’égouttage, si la solution 2 est impossible.

Ces obligations doivent être respectées dans les projets d’urbanisme et d’urbanisation.
Gérer séparément les eaux pluviales à la parcelle implique de séparer strictement les réseaux d’eaux usées et d’eaux de pluie à l’intérieur des immeubles, ce qui est également une imposition du Code de l’Eau depuis le 20 juillet 2003.